La pollution numérique, c’est quoi ?
La pollution numérique, mal nécessaire ou désastre écologique ?
La pollution, c’est une cheminée d’usine ou le littoral souillé. Mais la pollution numérique, c’est quoi ? En France elle est invisible, inodore et silencieuse. Le numérique nécessite des réseaux, serveurs, data centers et des appareils électroniques. La pollution numérique désigne l’impact environnemental des technologies numériques.
La pollution numérique est la face cachée des nouvelles technologies
La pollution numérique est le revers de la médaille de technologies de traitement numérique des données. Leur dématérialisation a permis l’avènement d’internet et de la communication universelle instantanée. On a trop vite pensé qu’envoyer un mail était « propre ». Les lettres consomment du papier et deviennent des déchets. En outre, elles voyagent dans des véhicules polluants et passent par différents locaux qu’il faut chauffer et éclairer. Tout cela est bien visible. Les mails, mais aussi l’ensemble du monde numérique , génèrent un impact carbone préoccupant pour l’environnement.
La fabrication des appareils et équipements électroniques
L’empreinte carbone des appareils numériques tient compte de l’ensemble de leur cycle de vie. De la fabrication jusqu’à l’élimination, en passant par la consommation d’énergie que demande leur utilisation. Les équipements électroniques du numérique génèrent 80 % de leur empreinte carbone* avant même leur utilisation. Il faut rajouter la pollution engendrée par l’extraction et la transformation des matières premières. L’épuisement des ressources naturelles, métaux et terres rares, est aussi préoccupant.
Le transport jusqu’en France augmente encore l’impact écologique. L’essentiel de la fabrication se déroulant ailleurs dans le monde, on parle de pollution importée. La consommation énergétique n’est pas en reste, il faut 80 fois plus d’énergie pour produire 1 g de smartphone que pour produire un 1 g de voiture. Il y aurait à ce jour 34 milliards d’objets connectés dans le monde…
Le recyclage des équipements électroniques en fin de vie
Un rapport de l’ONU de 2013 affirmait que plus de 75 % des déchets électroniques dans le monde* ne sont pas recyclés. Échappant aux filières légales, ils finissent dans des décharges à ciel ouvert loin de la France. L’impact écologique réel, la pollution globale et l’empreinte carbone sont très difficiles à estimer vu l’illégalité du processus. La valorisation des déchets électroniques est souvent compliquée, raison pour laquelle la réparation et le reconditionnement sont certainement des pistes à creuser.
L’utilisation des technologies numériques
L’électricité et le numérique sont intimement liés car interdépendants. Aujourd’hui, la consommation des technologies numériques représente environ 10 % de la production mondiale d’électricité*. L’agence de la Transition Écologique (ADEME), estime que les appareils électroniques terminaux absorbent 30 % de cette consommation. Les data centers s’approprient une part identique. Enfin, le fonctionnement des réseaux nécessite les 40 % restants.
Sachant que nous sommes entrés dans l’ère de l’internet mobile, la progression effrénée des réseaux hertziens va alourdir encore le bilan. On estime que le déploiement de la 5G pourrait générer une augmentation de 18 à 45 % de l’empreinte carbone du numérique en France d’ici 2030***. À l’échelle du monde, la consommation d’électricité est d’autant plus préoccupante qu’une part importante de la production est issue des énergies fossiles.
La pollution numérique peut se combattre au quotidien.
Empreinte carbone, émissions de gaz à effet de serre, consommation d’électricité, gestion des déchets, il y a certes beaucoup à améliorer pour un numérique responsable. Les pistes existent mais nécessitent une prise de conscience écologique des entreprises comme des particuliers. Limiter les activités en ligne, penser recyclage et reconditionnement, augmenter la durée de vie des appareils, les solutions ne manquent pas. Préserver l’environnement passera par limiter la surconsommation numérique.
Sources : *CNRS (lejournal.cnrs.fr/articles/numerique-le-grand-gachis-energetique) / **ADEME (l’Agence
de la transition écologique (Ademe) / Étude du Haut Conseil pour le climat (HCC) du 12.2019 /
**** ONU Rapport européen 2013 /
FAQ : Le Numérique Responsable
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